Quelle beau projet d’agrandir la famille et d’offrir une relation fraternelle à son aîné !
L’arrivée du deuxième est pour beaucoup synonyme de grand chamboulement. Il est vrai que l’équilibre familial va se modifier un peu, certains repères bien installés vont évoluer et nous devons apprendre à faire les choses de manière plus imparfaite faute de temps !
L’arrivée du petit deuxième vous angoisse ? Vous vous demandez comment vous allez gérer l’équilibre de la famille à 4 ? L’amour pour numéro 2 sera-t-il aussi fort que celui apporté à votre 1er ?
On vous partage 10 changements que chaque parent vit à l’arrivée du numéro 2 et auxquels chacun a survécu en s’adaptant et en s’écoutant.
La fatigue peut être décuplée
L’arrivée du 1er enfant nous apprend à nous adapter à un nouveau rythme. A deux, on maîtrise la situation, on se relaye pour les nuits, le change et les bains. On sort chez les amis en emmenant notre couffin. Pour le 2ème, la fatigue peut être plus intense faute de nuits paisibles à jongler entre le plus grand et le 2ème. Les nuits consacrées à nourrir numéro 2 demande de l’énergie pour gérer les angoisses nocturnes du 1er. Il n’est pas rare non plus que notre lit se transforme en lit familial où chacun s’y retrouve pour faire des câlins et terminer une nuit agitée.
L’aîné régresse pour trouver sa place
Quelque soit l’écart entre notre 1er ou 2ème enfant, nous faisons tous face à la régression de notre aîné à la naissance du cadet. La propreté peut être mise en péril pendant un temps, les pleurs peuvent être plus fréquents, les repas plus mouvementés pour attirer notre attention. Pas de panique, la régression est bon signe : elle permet à l’aîné de se préparer à partager sa place et à grandir.
L’amour fraternel inclut de petites jalousies
L’arrivée du petit frère ou de la petite sœur génère de petites jalousies chez l’aîné. En effet, il se sent moins au centre de l’attention : il va trouver que vous passez trop de temps à pouponner et moins à jouer avec lui. La jalousie est normale et fait partie de l’amour fraternel. Chacun trouve sa place dans la famille, votre grand va apprendre à s’affirmer et sera fier de participer au quotidien en vous aidant et en transmettant ce qu’il sait à son cadet.
Place aux bêtises dans la fratrie !
A deux, on réfléchit mieux et on fait plus de bêtises ! Le plus grand est fier de montrer l’exemple et le cadet a besoin de prouver qu’il est capable de le suivre ou fait le clown pour attirer son attention! Ils rigolent de chaque « gros mot » lancé (pipi, caca boudin, prout…) et s’amusent en tentant de belles expériences comme décorer le mur de la chambre avec des feutres pour apporter une touche de fantaisie !
Une maison moins ordonnée
Votre maison ressemble à un champ de bataille, vous n’arrivez plus à concocter de bons petits plats comme avant, les petits pots maison sont parfois remplacés par des petits pots industriels. Pas de soucis, c’est normal ! On passe beaucoup de temps et d’énergie à gérer les 2 rythmes différents de nos enfants donc on a beaucoup moins de temps pour gérer le bazar du foyer.
Un équilibre à 4 à trouver
L’équilibre à 3 vous paraissait limpide : vous arriviez à vous alterner pour vous occuper de l’aîné pendant les activités sportives ou les retrouvailles entre amis de l’un ou de l’autre. A l’arrivée du 2ème, on apprend à ne plus systématiquement faire les choses en couple : l’un prend un temps pour jouer ou sortir avec l’aîné pendant que l’autre gère la sieste du 2ème.
Moins de temps pour soi et pour son couple
L’amour que l’on partage à 4 est très fort et nous avons moins de temps pour nous recentrer à deux ou sur nous-même. Les petites attentions portées à l’un et l’autre sont de belles preuves d’amour : concocter un bon petit plat, prendre le temps de regarder un bon film après le coucher des petits, programmer la baby-sitter de temps à temps pour sortir et se retrouver.
Une gestion des repas loin d’être unique
L’aîné apprend à manger seul et en met partout, le petit dernier a des horaires fixes auxquels nous nous adaptons. Le passage à la diversification demande de gérer les repas en plusieurs fois : on hache la viande et on écrase les pommes de terre en purée pour l’un, on coupe en petits morceaux pour l’autre et on ajuste nos repas sur leurs goûts pour nous simplifier notre quotidien.
Des rythmes de sieste bien distincts
Tout dépend de l’écart qui se joue entre les 2 enfants, l’heure de la sieste peut différer. Si l’on ne veut pas que cela se transforme en chaos où finalement personne ne trouve un moment de calme, il est important de caler le rythme familial sur les horaires du plus petit. Par exemple : on nourrit le petit dernier en premier, il fait la sieste pendant le déjeuner que l’on partage avec l’aîné et l’on profite ensuite de la sieste ou du temps calme de l’aîné pour se reposer aussi (même s’il ne s’agit que de 10-15 minutes, cela sera réparateur).
L’heure du bain : une belle pagaille
Quelle joie pour nos loulous de se retrouver dans le bain pour jouer, s’éclabousser et rigoler ! Fini le bain paisible où bébé barbotait tranquillement et rigolait à chaque petite éclaboussure occasionnée par son pied. L’heure du bain demande d’être anticipée si l’on ne souhaite pas y passer la soirée : on court derrière l’aîné qui ne veut pas se laver, on demande au cadet d’arrêter de jeter tous les jouets hors du bain… On en ressort bien souvent trempés, au risque parfois de glisser sur le carrelage tout mouillé !
Alexandra Caroni
Crédit photo : Anna Click pour Maman Vogue
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