Si Covid-19 a eu relativement peu d’impact sur eux jusque-là, la variante Omicron changera la donne pour les enfants. Ils sont plus sensibles au virus et il est important de savoir reconnaître les symptômes de la maladie pour savoir s’il faut faire tester votre enfant. Selon le ministère français de la Santé publique, une enquête a également montré que les symptômes n’étaient pas identiques à ceux observés chez l’adulte, qui étaient dominés par la fatigue, la toux et la fièvre.
Quels sont les symptômes d’Omicron les plus courants chez les enfants ?
L’enquête, menée sur Facebook par le Manchester Evening News, a interrogé 340 parents dont les enfants avaient été infectés par la variante Omicron. Ce n’est donc pas une étude scientifique, mais cela vous donne une idée des symptômes les plus courants.
Cinquante-trois parents ont déclaré que leur enfant avait mal à la tête, 48 avaient de la fièvre, 46 avaient des symptômes de rhume comme un écoulement nasal, 33 ont déclaré que leur enfant était fatigué et 29 ont signalé une toux. Il y avait aussi des maux de gorge (rapportés par 28 parents), des nausées (rapportées par 15 parents), une perte d’appétit (rapportée par 11 parents), et enfin 8 parents ont rapporté des yeux endoloris et/ou injectés de sang. L’inflammation cutanée est également fréquente chez les enfants touchés par Omicron, comme l’a expliqué le Dr David Llyod à SkyNwes en décembre. Dans de rares cas, ils peuvent développer un croup, une laryngite sévère caractérisée par une respiration sifflante et une toux violente, selon le Dr Buddy Creech, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques interrogé par NBC.
Plus d’adolescents recevront bientôt des doses de rappel
Le ministère de la Santé a annoncé le 18 janvier 2022 que si la vaccination contre le Covid-19 est accessible aux enfants de 5 à 11 ans depuis fin décembre, des rappels devraient bientôt être disponibles pour les adolescents de 12 à 17 ans. Actuellement, seuls les adolescents à risque de maladie grave peuvent recevoir une troisième injection. La semaine dernière, la Haute Autorité de santé (HAS) recommandait “des rappels vaccinaux pour les adolescents vivant dans des populations immunodéprimées ou vulnérables qui ne peuvent pas être vaccinées”. Le gouvernement a réservé cet avis, donc le rappel sera bientôt ouvert à ces adolescents