Le secret d’une longévité saine réside dans les habitudes alimentaires précoces. Quoi qu’il en soit, c’est ce que préconise le professeur Valter Longo dans son livre Conquering Longevity from Childhood, un programme nutritionnel de la conception à l’adolescence.
Découvrez ses conseils.
SOMMAIRE
- L’épidémiologie au service de la nutrition
- Une alimentation variée et équilibrée pour les enfants
- Manger dans un arc de temps de 12 heures
- cinq repas par jour
Lorsque nous choisissons quoi mettre dans l’assiette de notre bébé, nous tenons compte de sa croissance, de son poids et de son énergie. En d’autres termes, la nourriture est généralement considérée à court terme. Et pour le professeur Valter Longo, c’était une erreur. Selon lui, la nourriture affecte non seulement notre santé actuelle, mais aussi notre avenir. Ainsi, la malnutrition infantile pendant et après la grossesse affecte les futurs adultes. Par exemple, introduire du sucre et du sel trop tôt ou en excès lors de la diversification alimentaire augmente le risque d’hypertension artérielle à long terme, de diabète ou d’obésité. Nous sommes ce que nous mangeons, nous mangeons ce que nous serons ! C’est dans ce sens que le professeur biologiste a élaboré un plan d’optimisation des repas autour de son équipe professionnelle. Laissez la nourriture apporter croissance, bonheur et santé, et laissez le bébé avoir 110 ans en toute sécurité !
Découvrez les 4 conseils clés fournis dans ce livre.
L’épidémiologie au service de la nutrition
Parmi les sources citées dans Longevity on trouve de nombreux écrits épidémiologiques (études des problèmes de santé humaine). En fait, à travers le prisme de cette science, les recommandations des agences de santé ont changé. A la suite des découvertes faites dans ce domaine, Santé Publique France, dans son “Avis de révision des recommandations alimentaires pour les futurs adultes”, a revu certains points de son programme pour les jeunes, dans lequel figurent notamment les protéines d’origine animale invité à rétrécir. En fait, trop d’entre eux peuvent augmenter la maladie et accélérer le vieillissement chez les adultes, mais peuvent également affecter négativement les enfants. Le professeur Valter Longo est d’accord, affirmant que l’introduction d’une trop grande quantité de protéines d’origine animale dans la petite enfance est associée à des changements métaboliques et hormonaux qui peuvent affecter l’obésité infantile. Ce n’est qu’un des nombreux exemples alimentaires qui ont un impact direct sur notre santé actuelle et future.
Une alimentation de l’enfant diversifiée et équilibrée
Afin d’assurer la longévité de sa progéniture, le professeur Valter Longo a mis au point un régime alimentaire adapté aux problèmes et aux exigences du stade de développement de l’enfant. Mais quelle est cette panacée ?
Tout d’abord, il déconseille de négliger les nutriments. Sels minéraux, lipides, glucides, protéines, acides gras essentiels… Nous ne mettons personne sur le banc. Eh bien tout est une question de dose. Après 4 ans, 0,9 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel par jour est recommandé. Ils proviennent à la fois de viande et de légumes. L’idéal est de faire moitié-moitié. Pour les glucides, on limite les « 4 P » : pâtes, pain, pizza, pommes de terre. Pour communiquer la satiété au cerveau, il est préférable de manger plus de légumes et de haricots. Enfin, on ne veut pas de shiitake ! Si le gras semble être l’ennemi numéro un, il ne l’est pas. Cependant, il est préférable d’éviter d’en trouver dans les graisses saturées. Donc, quand il s’agit de beurre, nous aimons particulièrement l’huile d’olive extra vierge. Bien sûr, pas trop de sel, pas trop de sucre.
Manger dans un arc de temps de 12 heures
Connaissez-vous la pratique du jeûne intermittent ? Il s’agit d’un régime qui divise la journée en deux parties : 8 heures pour manger et aucun repas ni collation pendant les 16 heures restantes. Il a été démontré que le repos du corps réduit le risque de surpoids chez les adultes tout en consommant le même nombre de calories. Selon le professeur, ces effets positifs proviendront de l’optimisation des rythmes veille-sommeil, améliorant ainsi notre métabolisme. Pourquoi ne pas l’utiliser avec votre enfant ? Bien sûr, avec plus de flexibilité ! Par conséquent, Valter Longo recommande de distribuer les repas dans un arc de temps de 12 heures. Si le dîner est à 20h30, le petit déjeuner sera à 8h30 le lendemain matin.
Cinq repas par jour
Selon le Manuel de nutrition pédiatrique de la Société italienne de gastroentérologie, il est conseillé aux enfants d’interrompre la journée avec 4 à 5 repas. Petit-déjeuner, les envas du marin, déjeuner, collation et enfin dîner. Et ne mangez pas de collations, ça suffit ! Mais comment ces cinq temps sont-ils exprimés ? Maintenir le credo cité ci-dessus : variété et équilibre. Au petit-déjeuner, du lait ou du lait de chèvre ou une boisson végétale vous seront servis avec des biscottes ou du pain grillé et de la confiture ou du miel. Pour les collations du petit-déjeuner, les barres de fruits ou de céréales. À l’heure du goûter, votre enfant pourra déguster un délicieux smoothie suivi d’une barre aux noix ou d’un mélange de fruits secs. Ensuite pour le déjeuner, il faut savoir équilibrer les céréales, les légumes, la viande et les haricots. Enfin, le dîner est arrivé. Ce dernier est le repas principal, car c’est là que la famille se retrouve et que le parent en charge de la cuisine peut prendre le temps de s’adapter en fonction de ce que l’enfant mange dans la journée. Si, à la cafétéria, il n’a pas de haricots, c’est des lentilles ce soir !